
L’UFC-Que Choisir, connue pour défendre les consommateurs contre les abus du marché, se lance dans un combat épique contre Activision Blizzard. Pourquoi ? Parce qu’en plein match de Call of Duty, des joueurs se retrouvent bannis de manière jugée abusive. Arnaud Fetter, vice-président de la branche de Nancy de l’UFC-Que Choisir, a décidé d’attaquer l’éditeur américain en justice devant le tribunal de Nanterre.
On parle ici de consommateurs qui ont payé leur jeu, investi dans des microtransactions et qui, sans préavis ni justification claire, se retrouvent éjectés explique Arnaud Fetter. Pour lui, ce n’est pas seulement une question de triche, mais de transparence.
Quand l’IA distribue des bannissements comme des headshots
Apparemment, Activision fait appel à une intelligence artificielle pour distribuer les bannissements, en cas de soupçons de triche. Jusque-là, on se dit que c’est assez logique. Mais, problème : cette IA ne serait pas vraiment douée pour expliquer ses décisions. Résultat ? Des joueurs se retrouvent sur la touche, et Activision ne donne aucune raison claire. Un peu comme se faire arrêter par un policier robot qui ne connaît que deux mots : « Non. Bannissement. »
Un préjudice financier, et des joueurs qui veulent des réponses
Il ne s’agit pas simplement d’une déconnexion frustrante après avoir raté un frag. Entre le prix d’achat du jeu et les micro-transactions (ces fameux skins et autres items), certains joueurs se voient privés de centaines d’euros, et tout cela sans même savoir ce qu’ils ont fait de travers. En gros, une injustice que l’UFC-Que Choisir ne compte pas laisser passer.
Fetter réclame une simple chose : qu’Activision justifie ses bannissements. Et si les justifications viennent d’une IA, alors il est temps qu’on nous présente cette IA pour quelques explications… ou une mise à jour.
Comment participer à la bataille juridique contre Activision
L’UFC-Que Choisir appelle les joueurs affectés à se manifester. Parce que plus on est nombreux, plus on a de chances d’obtenir des réponses. Et soyons clairs, les gamers sont parfois en mode « solo », mais pour ce genre de combat, la communauté doit se serrer les coudes.
D’après Arnaud Fetter, cette action n’est qu’un prélude. L’association espère que cette démarche obligera Activision à revoir son système et, qui sait, poussera d’autres éditeurs à reconsidérer leurs pratiques vis-à-vis de la communauté des joueurs.
Le combat est lancé. L’UFC-Que Choisir est prêt à en découdre pour la transparence et la justice dans le gaming. Donc, si vous avez déjà été banni sans raison et que vous avez envie de participer à ce round face à Activision, c’est le moment de faire entendre votre voix.