Light of Motiram : le jeu de Tencent qui s’inspire (trop ?) d’Horizon et Monster Hunter

Le géant chinois Tencent, par le biais de sa filiale Polaris Quest, a récemment annoncé Light of Motiram, un jeu de survie en monde ouvert qui suscite déjà la controverse. Les comparaisons avec des licences phares comme Horizon et Monster Hunter affluent, soulevant des questions sur la frontière entre inspiration et plagiat.

Une affaire à la Palworld ?

Après le tollé provoqué par Palworld, poursuivi en justice par Nintendo pour ses similitudes avec Pokémon, Light of Motiram pourrait bien suivre un chemin similaire. Ce jeu, prévu sur PC via Steam et l’Epic Games Store, partage des éléments qui rappellent étrangement Horizon: Zero Dawn et Monster Hunter.

Les points communs sont frappants :

• Un monde retourné à l’état sauvage où la nature et la technologie cohabitent.
• Des machines aux formes animales dominant l’environnement.
• Une héroïne rousse, en tenue tribale, armée d’un arc.

Ces similitudes avec Horizon de Guerrilla Games, un jeu exclusif à PlayStation, ne sont pas passées inaperçues. Quant au gameplay, les mécaniques de chasse et d’amélioration d’équipement s’apparentent davantage à celles de Monster Hunter.

« S’inspirer des géants du gaming, c’est marcher sur une fine ligne entre hommage et plagiat. Light of Motiram incarne ce défi. »

Light of Motiram : un danger pour Tencent ?

En matière de gameplay, Light of Motiram promet des fonctionnalités classiques mais efficaces :

• Chasse aux machines pour collecter des composants.
• Artisanat et amélioration d’équipement.
• Construction de bases dans un univers immersif.

Cependant, cette « inspiration » marquée pourrait attirer l’attention juridique de Sony et Capcom, les détenteurs des licences originales. Guerrilla Games développe par ailleurs un jeu multijoueur en ligne dans l’univers d’Horizon, ce qui pourrait intensifier les comparaisons et les tensions.

Quels risques pour Polaris Quest ?

Light of Motiram n’a pas encore de date de sortie officielle, mais l’annonce d’un tel jeu dans un contexte aussi sensible pourrait provoquer des actions en justice pour plagiat ou violation de propriété intellectuelle. Si l’histoire récente de Palworld nous a appris quelque chose, c’est que les grandes entreprises comme Tencent ne sont pas à l’abri des procédures juridiques lorsqu’elles jouent dangereusement avec des licences établies.

Affaire à suivre

En attendant plus de détails sur Light of Motiram, une chose est claire : Tencent joue sur une ligne fine entre hommage et plagiat. Ce jeu suscite déjà la curiosité des joueurs mais aussi l’attention des géants du gaming. Reste à voir si cela se traduira par un succès ou un énième feuilleton judiciaire.